• Fog you

    Ce bref instant Nous fut et nous le parcourûmes,

    Nous enivrant d’un fût tout à sa pleine Lune,

    Nous défiant des sues apostrophes à l’une

    Histoire alors conçue sans le poison que j’hume.

     

    Nous nous éprîmes lors si bien l’un de son autre,

    Souvenez-vous mon cœur des folies de l’apôtre,

    Et puis rîmes tant fort au dépend du destin,

    Qu’il frappa de rancœur chacun des deux mutins.

     

    Car au beau disque, là, succéda la nouvelle,

    La disparue, le la, parti se faire belle,

    Moche parmi les laids, bouton, voire furoncle,

    Sur la toile de lait qu’au ciel le ciel est oncle.

     

    De nos légères vues, de ce que nous aimâmes,

    Ne reste que bévue, en ces rimes sans âme,

    Rien que des mots et cris, et deux petites larmes,

    Souvenez-vous qu’écrits, ils étaient piètres armes !

     

    Autant dire aujourd’hui, comme compte se fume,

    De ce qui jamais luit, de ce que nous ne fûmes,

    Qu’au passé rang des choses idiotes que nous dîmes,

    Notre mémoire au rose est un vicieux abîme…

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