• Ton île

    Inconscient des dangers de ses tendres tropiques,

    J’avais jadis osé fouler son doux rivage,

    Charmé voire abusé par le frais de nos âges,

    Et le volcan rangé sous ses deux fruités pics.

     

    Le beau lopin de terre abritait ses trésors,

    Au creux de cirques verts et jusque sur la plage,

    De la jolie façon dont tu paraissais sage,

    Avant la crue leçon des rugissants débords.

     

    Jamais on n’en revient totalement guéri,

    Du pimenté pays où tu m’as aguerri,

    Aux jeux des croisées langues et des sacrées liqueurs.

     

    Ivre du goût des mangues et pour ce que ton cœur,

    Avait toujours trahi sa soif des flamboyants,

    Tu auras refait tien le lointain océan.

    « Persistant petit rienFog you »
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